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Cancérologie

Publié le 01 sep 2023Lecture 2 min

Campagne « Septembre Rouge 2023 » - Trente jours pour sensibiliser le plus grand nombre aux hémopathies malignes

Sylvie LE GAC, Courbevoie

Alors que les cancers constituent la première cause de mortalité en France, les hémopathies malignes demeurent pour beaucoup de grandes inconnues, sans doute du fait de la difficulté à en connaître précisément la cause. Chaque année pourtant, les cancers hématologiques touchent environ 45 000 personnes en France, soit 12 % de l’ensemble des nouveaux cas de cancers.

Au-delà des leucémies, lymphomes et myélomes, il existe d’autres hémopathies malignes plus rares telles que les néoplasies myéloprolifératives (NMP dont thrombocytémie essentielle, la myélofibrose primaire, polycythemia vera, la LMC, etc). Leur diagnostic vient bouleverser la vie d’hommes et de femmes de tous âges, enfants, jeunes adultes ou personnes âgées. Après le succès de la première édition en 2022, l’association « Vivre avec une NMP » lance la deuxième campagne de sensibilisation grand public « Septembre rouge 2023 » dédiée aux cancers du sang dont les NMP, avec la participation de nombreuses personnalités au travers d’un clip de soutien diffusé sur le site www.vivreavecunenmp.com. Des conférences sont organisées. Cette deuxième édition a reçu le soutien de groupes coopérateurs, de sociétés savantes (SFH, Société française d’hématologie), l’Établissement français du sang, et est menée en partenariat avec le FIM (France intergroupe des syndromes myéloprolifératifs), l’AIH (Association des internes en hématologie), entre autres. « Un des objectifs de cette année est un appel aux dons pour la Recherche », a affirmé Karin Tourmente-Leroux, Présidente de l'association « Vivre avec une NMP ». « Mais également d’attirer l’attention du plus grand nombre et des professionnels de santé sur le dépistage qui peut se faire via une simple NFS car la symptomatologie de ces maladies au début est insidieuse et de fait, elles sont souvent diagnostiquées tardivement au moment de complications. Dès lors qu’il existe une anomalie, il faut solliciter son médecin et demander rapidement un avis spécialisé au moindre doute pour éviter ainsi des retards de prise en charge, répéter la NFS à distance d’un épisode aigu. Il s’agit également d’informer pour permettre à chaque personne concernée de bénéficier des avancées de la recherche, améliorer c’est-à-dire fluidifier les parcours de soins », a souligné le Pr Jean-Jacques Kiladjian (hématologue, Hôpital Saint-Louis, Paris) et membre du conseil de l’association « Vivre avec une NMP ».

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